Non. Le vaccin doit être injecté par voie intramusculaire stricte. C’est cette voie d’administration qui a été utilisée dans les essais cliniques.
Chez les sujets présentant un trouble de l’hémostase primaire ou de la coagulation, ou bien chez les personnes sous anticoagulants, la vaccination (dont le volume est faible) peut être faite dans le muscle deltoïde (pour une compression plus facile) avec une aiguille fine (idéalement 25G, et une longueur de 25 mm pour un gabarit normal), suivie d’une compression forte et prolongée (2 minutes). Les personnes qui présentent un trouble de l’hémostase ou de la coagulation particulièrement sévères peuvent être vaccinées, au cas par cas, si les bienfaits éventuels l’emportent nettement sur les risques liés à l’administration. La voie sous cutanée expose à une moins bonne immunogénicité et à une augmentation de la réactogénicité locale.
Source : SPILF (Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française), 15/02/2021.