Il apparait peu probable que les différentes mesures de distanciation et la vaccination éliminent complètement la circulation du SARS-CoV-2 ; l’obtention d’une immunité de longue durée dans la proportion la plus élevée possible de la population est nécessaire afin que cette circulation soit la moins délétère. Rentrent alors en ligne de compte la durée de la protection post-vaccinale (ou post-infectieuse), et l’émergence de mutants échappant à cette immunité.
- La durée de l’immunité post-vaccinale ou post-infectieuse n’est pas connue, même si les données disponibles avec le recul actuel font penser qu’elle s’étendra au-delà de 6 mois ; en fonction de la durée de persistance des anticorps neutralisants et de la cinétique de montée des titres anticorps lors d’une nouvelle exposition via la mémoire B, des rappels vaccinaux pourraient être nécessaires à un rythme encore à définir.
- Par ailleurs, si le virus acquiert des mutations lui permettant de ne plus être reconnu par la réponse immune post-vaccinale ou post-infectieuse, et si l’épidémie n’a pu être maîtrisée, alors il pourra être nécessaire de se vacciner régulièrement avec un vaccin adapté à d’éventuels variants qui auraient échappé au système immunitaire.
Source : SPILF (Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française), 15/02/2021.